Publication spéciale
Au Québec, le contrôle des armes à feu a toujours fait vibrer une de nos cordes sensibles, car nous avons été ébranlés par l’événement de la polytechnique de Montréal. C’est donc un choix politiquement payant que de créer son propre registre. Même si la création d’un registre est payante politiquement, c’est un moyen inefficace et coûteux de contrôler les armes à feu.
Nous avons déjà un très bon système de contrôle des armes à feu. Ce système comprend un cours de maniement d’arme à feu intitulé «Cour canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu». Ce système nous donne le droit d’utiliser une arme à feu prêtée, par exemple, mais pour pouvoir en posséder une chez soi, l’utilisateur d’arme à feu doit avoir sa carte de possession acquisition. Pour recevoir cette carte, le certifié en matière d’arme à feu doit nommer deux personnes fiables qui seront enquêtées par la Sûreté du Québec. Cette carte sera par la suite enregistrée dans un fichier qui sera utilisé régulièrement par les policiers, car une personne ayant une carte de possession acquisition pourrait tout de même avoir une arme à feu non enregistrée chez lui. C’est un système efficace, car il permet de juger si une personne est assez responsable pour avoir une arme et il permet de savoir en tout temps qui peut potentiellement avoir une arme chez lui. Je ne vois donc pas l’utilité de créer un autre système et quand bien même qu’un registre des armes serait mis en place par le Québec, est-ce que les criminels iront faire la file pour enregistrer leur gun une fois le registre mis en place ?
L’ancien registre des armes à feu fut catastrophique en termes de coût. En 1989, le gouvernement fédéral annonçait que le registre ne coûterait que 2 millions. En 2006, les contribuables canadiens apprirent que la facture de cedit registre était plutôt de 2 milliards. « Oups! Petite erreur, on voulait dire milliards au lieu de million… ». C’est lorsque Mme Thériault, l’ancienne ministre de la Sécurité du Québec que les oreilles m’ont frisé : « Je serai très conservatrice dans les chiffres que je vais avancer, mais je peux vous dire que les évaluations préliminaires se chiffrent à environ 30 millions de dollars. Évidemment, les chiffres pourraient varier en fonction du type de registre que nous voudrions nous donner». Si Mme Thériault annonce approximativement un montant d’environ 30 millions de dollars en étant très conservatrice dans les chiffres, je n’ose pas voir la facture de ce registre, payé par les contribuables du Québec seulement, dans 17 ans.
Si le gouvernement Fédéral a décidé d’abolir le registre, le gouvernement du Québec devrait en tirer la conclusion qu’il n’était pas utile ce registre. De toute façon, avons-nous vraiment besoin d’un nouveau projet de 30 millions de dollars en pleine période de relance économique difficile?
Je vous invite donc à prendre connaissance de la pétition suivante et à prendre action! http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/projets-loi/projet-loi-64-41-1.html
Vous pouvez aussi lire la conversation qui a lieu sur notre forum!
Félicitation Buddy pour ton premier article sur le blogue de PêcheQC! Bravo!